(Photo – Ville de Montréal)
VISITE DES FLORALIES – LE 4 SEPTEMBRE 2019
(Pour les membres du Club Iris Espace pour la Vie Jardin botanique de Montréal)
Il y a quarante ans cette année, au début de l’année 1979, débutaient les travaux d’aménagement des Floralies de Montréal, sur l’île Notre-Dame. Cet envoi était l’aboutissement d’une imposante somme de travail de planification de l’événement unique qu’allait devenir la première exposition des Floralies en Amérique. Plusieurs mois auparavant, l’équipe du Jardin botanique, sous la gouverne de Pierre Bourque, s’était en effet affairée aux préparatifs en négociant des ententes de participation, en assurant le financement et en planifiant les travaux d’aménagement. Rappelons que les Floralies comportaient deux volets; une première exposition florale à l’intérieur du vélodrome (qui constitua sans doute un test menant au projet du Biodôme), ainsi qu’un volet extérieur de jardins d’exposition qui devait se tenir sur l’île Notre-Dame, fermée au public depuis quelques années, et encore occupée par plusieurs pavillons de l’EXPO 67 qu’il fallut démolir.
Ceux d’entre vous qui ont participé d’une façon ou d’une autre aux Floralies 1980, se rappelleront, sans doute, l’enthousiasme et la fébrilité qu’animaient les artisans de l’événement. Pour des passionnées d’horticulture, avoir à côtoyer des artisans étrangers tout aussi passionnés et apprécier les végétaux inusités pour le Québec, constituait une riche expérience dont on garde encore un heureux souvenir. Prolonger ainsi l’esprit de Terre des Hommes, l’esprit d’ouverture au monde par les plantes et l’horticulture nous donnait l’impression de vivre un moment unique.
Ce fut effectivement un succès (1 million de visiteurs) et un moment marquant, non seulement pour les personnes présentes mais aussi pour le Québec et toute son industrie de l’horticulture qui connut, à partir de là, une croissance fulgurante et un engouement généralisé de la population pour les fleurs et l’embellissement. Il faut reconnaître en cela, l’inestimable contribution du Jardin botanique et de ses artisans. En effet, cet événement et ses effets encourus n’auraient pas été possibles sans la présence du Jardin botanique de Montréal, sa notoriété et sa réputation de rigueur scientifique.
Quarante ans plus tard, qu’en reste-t-il ? Cette exposition, comme l’avait été l’EXPO 67, se voulait en principe temporaire. Mais la vie étant ce qu’elle est, vivace comme du chiendent, si on ne l’en empêche, ça pousse, ça pousse !
Le 4 septembre prochain, allons- y voir de plus près!
Jean-Jacques Lincourt
Agissez avec enthousiasme et vous serez enthousiaste Dale Carnegie
La visite des floralies fut grandement apprécié . Merci de votre invitation.
Jean Louis D’Amours